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Un nouveau beau projet pour l’humanité : des sacs « plastiques » fabriqués en manioc par un jeune balinais… Ils sont solubles dans l’eau et digestes pour les poissons !
Nous vous parlons souvent de petites initiatives qui tendent à nettoyer les océans des millions de tonnes de plastiques qui l’envahissent. Que ce soit l’initiative du milliardaire norvégien et son bateau qui ramasse le plastique au large ou cette nouvelle idée d’un jeune entrepreneur balinais qui vient de créer des sacs plastiques qui se dissolvent au contact de l’eau et deviennent de la nourriture pour les poissons !
Bali compte environ 3.2 millions de tonnes de plastiques échoués sur ses côtes et dans ses eaux. Ce triste constat a donné l’idée de sacs en plastiques en manioc à Kevin Kumala, un jeune biologiste revenu au pays après des études américaines.
Comme nous le rappelle le site Curioctopus, il ne faut pas oublier que les déchets plastiques avalés par les poissons finissent dans nos estomacs humains ! Et personne ne conteste ce triste phénomène ! L’idée de Kevin Kumala via son entreprise Avani Eco était donc de fabriquer des sacs en plastiques qui ne nuiraient plus ni à l’environnement, ni aux poissons, ni aux humains… Un cycle qui redeviendrait normal en quelque sorte.
Si en France et dans certains autres pays, l’usage des sacs en plastiques est désormais interdit, dans d’autres pays, ces sacs meurtriers sont toujours distribués dans les échoppes.
Les sacs « I am not plastic » sont fabriqués en manioc, une plante nourricière qui pousse en abondance en Asie du Sud Est. Ils sont évidemment produits sans pétrole et la force de ces sacs est qu’ils se dissolvent dans l’eau. Kevin Kumala l’a d’ailleurs lui-même prouvé en faisant fondre l’un des sacs et en le buvant ensuite.
Ce genre d’initiative peut paraître insignifiante en rapport aux tonnes de plastique qui inondent nos eaux mais c’est grâce à ces initiatives plutôt intimistes que cette pollution humaine peut être freinée… Cette multitude de projets pour lutter contre la pollution plastique fait avancer les choses et ne dit-on pas que les petits ruisseaux font les grandes rivières ?
Article écrit par Nathalie Kleczinski (c) NEO ZONE / re diffusion 08 juin 2020